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Au carrefour des sciences sociales, les stéréotypes constituent des instruments privilégiés de mise au jour des processus de construction identitaire, des sentiments d’appartenance communautaire et des phénomènes d’intégration à la Cité ou d’exclusion aux marges du monde. Éléments structurants du discours historique, littéraire ou iconographique antique, ils peuvent révéler une partie méconnue de l’imaginaire romain, fait de croyances et de peurs, de rôles et de comportements attendus à l’égard de l’Autre. Toutefois, quand ils parlaient des « autres », les Romains parlaient aussi d’eux-mêmes. Les stéréotypes donnent ainsi à voir des normes sociales, dont l’analyse rend compte des modalités de création du consensus ou de naissance du conflit au sein de la société romaine.
Fruit du séminaire « Stéréotypes romains », mené au sein de l’équipe C.R.I.S.E.S – EA 4424 (Montpellier III), cet ouvrage se veut une première approche dont l’objectif est à terme de rendre aux stéréotypes leur place dans la recherche historique. Il propose, dans une perspective pluridisciplinaire et ouverte à d’autres champs géographiques et historiques, des analyses aussi bien thématiques que méthodologiques.

Hélène Ménard, maître de conférences en histoire romaine à l’Université Montpellier III, spécialiste de la Rome impériale, travaille sur la violence et le martyre dans l’empire romain.

Cyril Courrier, agrégé et docteur en histoire, est membre de l’École française de Rome. Il travaille sur la culture et l’imaginaire de la plèbe de Rome dans l’Antiquité.

 

Miroir des autres, reflet de soi

€32.00Prix
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